Alléger la charge mentale grâce à l’organisation
The mental load, c’est ce poids invisible qu’on porte tous les jours sans vraiment s’en rendre compte. C’est penser à sortir le souper du congélo pendant qu’on répond à un courriel, se rappeler qu’il faut racheter du savon à main, tout en planifiant les lunchs de la semaine dans sa tête. C’est l’impression de ne jamais vraiment avoir fini.
Et si l’organisation de la maison pouvait aider à alléger un peu ce fardeau-là? Sans devenir des experts du rangement, on peut mettre en place quelques gestes concrets qui font du bien au quotidien. Voici mes conseils, tout simples, pour créer un environnement qui nous soutient (plutôt que de nous épuiser).
1. Créer des coins pour souffler un peu
Ce n’est pas toujours évident de décrocher quand la maison est en désordre. Notre œil capte tout ce qui traîne et notre cerveau ajoute des “il faut que…” à notre liste mentale déjà bien remplie.
Je recommande toujours d’aménager un petit coin pour soi. Ça peut être un fauteuil confortable avec une lampe douce, une chaise longue sur le balcon, ou même juste un bout de comptoir dégagé avec une tasse de thé. L’important, c’est que cet espace ne serve pas à autre chose.
On le garde libre de toute charge mentale visuelle: pas de pile de papiers à trier, pas de corvée à portée de main. C’est un coin pour respirer, lire, écrire ou ne rien faire du tout. Et ça, c’est précieux.
2. Miser sur le minimalisme pour désencombrer l’esprit
Plus il y a d’objets autour de nous, plus notre cerveau travaille en arrière-plan. C’est fou, mais chaque item visible est une distraction potentielle, un rappel, une sollicitation.
Alléger son espace, c’est aussi alléger son esprit. On n’a pas besoin d’habiter une maison vide, mais on peut s’interroger:
- Est-ce que j’utilise vraiment cet objet?
- Est-ce qu’il m’apporte quelque chose de positif?
- Est-ce que je pourrais le ranger ailleurs (ou m’en départir)?
On peut aussi penser à catégoriser les objets et à leur assigner des espaces définis. Par exemple, une boîte pour les batteries, une autre pour les outils, un tiroir pour les câbles. Chaque chose à sa place = moins de charge mentale.
3. Intégrer des rituels d’organisation faciles à maintenir
L’organisation n’a pas besoin d’être un grand ménage du printemps. Au contraire, ce sont les petites habitudes quotidiennes qui font toute la différence.
Un exemple que j’aime beaucoup:
🕐 Le rituel des 5 minutes. Chaque jour, on prend 5 minutes pour ranger un espace ciblé. Un tiroir, le comptoir, le coin des souliers. Pas plus. Mais au bout d’une semaine, on a déjà fait de la place dans plusieurs coins de la maison.
On peut aussi instaurer des moments précis dans la journée pour remettre de l’ordre:
- En fin de journée, remettre les objets à leur place
- Le dimanche soir, planifier la semaine
- Une fois par mois, trier les papiers ou les jouets
Ces petits rituels deviennent vite des automatismes. Et comme on n’a plus besoin d’y penser, ils allègent notre quotidien sans même qu’on s’en rende compte.
4. Réduire les rappels mentaux avec des outils simples
Une grande partie de la charge mentale vient du fait qu’on essaie de tout garder en tête. Ce n’est pas pour rien qu’on a l’impression d’oublier quelque chose en permanence.
L’un des meilleurs moyens de s’en libérer, c’est de tout écrire.
Pas dans mille cahiers différents, mais dans un système qui nous convient vraiment.
Ça peut être:
- Un tableau blanc avec les tâches familiales visibles pour tous
- Un cahier ou un agenda sur le comptoir
- Une application de listes sur son téléphone
- Des rappels récurrents dans son calendrier
- Des rappels audios grâce à un haut-parleur intelligent comme Alexa ou Google.
Peu importe la méthode, le but est de sortir les tâches de sa tête pour les placer quelque part de concret. Et chaque fois qu’on raye quelque chose de notre liste, on respire un peu mieux.
5. Accepter que tout ne sera jamais “parfait”
C’est probablement le conseil le plus libérateur que je peux donner. L’organisation n’a pas à être «Instagrammable». Il y aura toujours un coin en désordre, une pile de papiers, un panier de linges. Et c’est normal.
L’objectif n’est pas d’avoir une maison de magazine, mais de se sentir bien chez soi. De retrouver ce qui compte plus rapidement. De respirer un peu mieux en entrant dans une pièce. De ne pas perdre 10 minutes à chercher ses clés ou son chargeur de cellulaire.
En s’organisant pour réduire la charge mentale, on se fait un cadeau. On libère de l’espace – dans sa maison et dans sa tête – pour autre chose : le repos, la créativité, les moments en famille.
Besoin d’un coup de main?
Je sais que ce n’est pas toujours évident de s’y mettre seule. Parfois, on ne sait pas par où commencer, ou on a simplement besoin d’un regard extérieur pour y voir plus clair. C’est exactement pour ça que j’ai créé StéZen: pour aider les gens à se sentir mieux chez eux, en leur offrant des solutions d’organisation simples, humaines et adaptées à leur réalité.
Que ce soit pour désencombrer une pièce, réorganiser les zones de vie ou instaurer des routines efficaces, je peux vous accompagner, à votre rythme, dans un climat de confiance. On crée ensemble un espace qui vous ressemble… et qui vous allège. 💛
